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Ceci n'est pas une ***iPod 🪬 Cast***


في عصر قديم، عاشَتْ أسطورة موسى وشهيرة الشهيرة، الجميلة والأنيقة. لم تكن حياته مجرد قصة عادية، بل كانت كالحكايات الساحرة التي تجذب القلوب والعقول. ولد لهما ابن، سماه موسى، كما ورد في السجلات القديمة. ولكن هل كانت نهاية القصة؟ لا، بالطبع لا. لأن في عالم الخيال والحكايات، كل شيء ممكن، حتى السحر والمفاجآت الغير متوقعة. فلنتابع القصة ونرى ما الذي يخبئه المستقبل لموسى ولسعيه إلى السعادة في عالم سحري وخيالي

¡We🔥Come!

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****Sync 🪬 Studio****

*** *** Y *** ***

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CHAPITRE 1. Le marché dans une ville européenne.


Le marché battait son plein sur la grande place, comme il y a trois siècles. Mais tout semblait à la fois plus compact et optimisé : une demi-journée seulement, et une fois par semaine. Les dames s’étaient parées de leurs plus beaux habits, comme pour une fête. Celles d’un certain âge, vêtues de robes raffinées et de chapeaux délicats, échangeaient des secrets de fabrication pour les conserves et les pâtisseries de saison. Les pères promenaient leurs enfants, discutant des dernières nouvelles avec d’anciens amis. Les marchands savouraient leur vie, leur commerce, et les sourires des clients.

Un jeune homme traversait la foule à une allure légèrement supérieure à la moyenne, se glissant avec grâce entre les gens, se faufilant dans des espaces invisibles pour d’autres, se pliant et changeant soudainement de rythme, choisissant des trajectoires secrètes que lui seul semblait connaître. Il avançait avec une telle fluidité qu’on aurait dit qu’il ne faisait qu’une avec la foule, mais sans jamais se laisser absorber par elle.

Ses pensées flottaient au-dessus du tumulte, loin des bruits et des visages. Il songeait à l'apôtre Paul, à ses lettres, particulièrement à celle adressée aux Romains. Le concept de la salvation par la foi, qu’il avait appris à méditer, l’occupait profondément. L’idée de l’homme sauvé non par ses actions, mais par sa foi en quelque chose de plus grand, l'interrogeait. Comment cela résonnait-il dans ce marché bruyant et coloré ? Était-ce possible de vivre une telle foi ici, parmi ces étals et ces échanges de regards et de sourires ? Un souffle d'âme, invisible mais puissant, semblait flotter dans l’air.

Le jeune homme se retrouva soudain devant une étalage de fruits rouges. Il s'arrêta un instant, pensif, et regarda les cerises étalées comme des joyaux sous le soleil de l’après-midi.


Beneath the sunlit canopy’s embrace,
The market bustles, filled with life and grace.
A young man lingers at a humble stall,
Where fruits and faith entwine, transcending all.

He takes an apple, red as Eden’s lore,
And smiles, “Is this the fruit that once before
Brought man from Heaven’s garden to the earth?”
The seller nods, his face alight with mirth:

“Indeed, young soul, we all have tasted sin,
And tread this ground, redemption’s path within.
But even here, amidst our mortal strife,
There lies a chance for everlasting life.”

The youth then points to olives, rich and dark,
“Ah, Rome’s great symbol, Caesar’s sacred mark!
The law that binds the empire’s vast domain—
Is this the road to Heaven’s boundless plain?”

The seller lifts one olive with a grin,
“Caesar’s law is sacred, yet within
It merely builds the roads on which we tread;
The choice is ours, by heart and Spirit led.
For paths are many, winding far and near,
But faith must guide; the way is never clear.”

Now grapes appear, in clusters full and sweet,
“A labor’s fruit, a farmer’s steadfast feat.
Does Abraham’s great toil, devout and true,
Alone redeem, and Heaven’s gates undo?”

The seller answers, voice both soft and wise,
“His work was great, yet faith lifts human eyes.
Through faith we walk these roads of Caesar’s reign,
To cleanse our souls of sin, escape its chain.
The vineyard’s toil reminds us—truth we must,
For only faith transforms mere work to trust.”

At last, the young man gestures toward the bread,
Its crusty surface glowing gold and red.
“And this?” he asks. “The food of daily life—
Does it unite, transcending earthly strife?”

The vendor nods, his hands both firm and kind,
“This bread is peace, for weary heart and mind.
No matter where the roads may twist and part,
It feeds the soul, restores the broken heart.
With bread we find our bond with God renewed,
In every step, His presence still pursued.”

The youth departs, his heart both full and still,
Reflecting on the faith, the work, the will.
And as he walks, the marketplace alive,
He feels the Spirit in each breath survive.




CHAPITRE 2. Le chemin des pommes et des étoiles.


Le jeune homme avançait à travers la foule, ses sacs pleins de provisions, des pommes rouges dépassant des bords comme de petits trésors. Les rires et les voix du marché résonnaient autour de lui, mais son esprit était ailleurs, porté par une force invisible. Il sentait une douce présence, comme un souffle d’air frais dans la chaleur de l’après-midi. Le Saint-Esprit, pensait-il, le guidait, lui donnant la force de dépasser ses faiblesses, d’aller vers Dieu, de rompre les chaînes du péché.

Alors qu’il tournait l’angle d’une allée, il aperçut une jeune femme. Elle portait un jean, un simple pull-over, et une grande sacoche remplie de pommes, dont le poids semblait à peine la déranger. Son allure était naturelle, presque aérienne, et elle portait un foulard léger autour du cou, dont les couleurs dansaient au soleil.

Il s’arrêta et, avec un sourire chaleureux, l’interpella doucement :
— Votre foulard est magnifique.
— Merci, répondit-elle, un peu surprise mais aimablement.

— Il me fait penser à celui du Petit Prince... Vous l’avez lu ?
— Oui, bien sûr.

Il hocha la tête, satisfait, puis, avec une aisance presque ludique, continua :
— À propos, vos pommes, où les avez-vous achetées ? Et à quel prix ?
— Chez ce vieux monsieur au sourire charmant, là-bas.
— Ah, je vois, le même chez qui je les ai prises. Parfois, il discute avec moi de grandes questions sur la culture moderne.

Il fit une pause, ses yeux pétillant d’un éclat espiègle.
— Mais revenons à votre foulard. Vous vous souvenez de la planète du Petit Prince où vivait le roi ? Celui qui ordonnait au soleil de se lever chaque matin, et de se coucher chaque soir ?
— Oui, bien sûr, répondit-elle, intriguée.

— Et vous, quelle est votre planète préférée ?
Elle réfléchit un instant.
— Peut-être celle... celle avec la rose.
Il sourit, anticipant sa réponse.
— Ah, la rose... Le Petit Prince l’a laissée derrière lui, mais il aurait pu la mettre dans un pot, l’emporter avec lui, non ?

Ses mots semblèrent toucher une corde sensible, et la jeune femme, jusque-là hésitante, s’anima.
— Ça dépend, dit-elle avec un sourire. Tout dépend de la destination du Petit Prince. Mais surtout, il ne devrait pas la laisser sur la planète du bureaucrate, celui qui passe son temps à compter les étoiles.

Il éclata de rire.
— Le bureaucrate, ce n’est pas si terrible. Ce qui serait pire, c’est la planète avec l’allumeur de réverbères, condamné à allumer et éteindre sans fin les lampadaires. Mais vous savez, la planète du buveur, c’est celle qui m’inquiète le plus. Jamais je n’y laisserais ma rose.

Elle sourit, hochant la tête.
— Peut-être que le Petit Prince aurait dû aller sur Terre, planter sa rose dans un jardin et vivre heureux. Il aurait pu venir au marché, acheter des pommes...
— Et discuter avec des inconnus sur la place, ajouta-t-il, achevant sa pensée avec un éclat dans les yeux.

Leurs rires se perdirent dans le brouhaha de la foule, et, pendant un instant, le marché sembla être une planète à part, où les pommes, les foulards et les rêves reliaient les âmes vagabondes.



The Saintly Spirit breathes in every soul,
A whisper of life, a quiet, unyielding whole.
It moves unseen, through bustling streets,
Through hearts weighed down, and those it meets.

Its essence weaves through all we are,
Uniting near and distant, no matter how far.
Though the web of roads, both steel and stone,
Grows ever vast, intricate, unknown,

And Caesar’s laws, in time refined,
Shift to suit an era’s mind,
Yet faith, eternal, remains the guide—
A compass steadfast, where truth abides.

The Spirit flows beyond mere rule,
A deeper well, a timeless tool.
It fills the air, the breath we take,
The rising dawn, the glistening lake.

No grid of trade, no towering might,
Can dim the stars of holy light.
For though the world may twist and turn,
The heart’s true flame will always burn.

Through winding paths and fleeting trends,
The Spirit's presence transcends and bends.
To those who listen, who pause, who pray,
It whispers gently, “This is the way.”




CHAPITRE 3. Le Marchand.


Chaque samedi, la place s’éveille comme un théâtre vivant. Les mêmes visages, et parfois de nouveaux, traversent l’espace entre les étals. Il y a les bavards qui s’arrêtent pour un mot ou deux, et les silencieux, absorbés dans leurs pensées. Mais tous, sans exception, racontent une histoire à celui qui sait observer.

Je reconnais ceux qui changent, semaine après semaine : un jeune homme dont les épaules semblent plus larges qu’avant, une dame dont les cheveux blanchissent doucement, un couple qui revient avec un air complice. À travers les gestes et les regards, je vois leurs vies évoluer, un peu comme le ciel qui change avec les saisons.

Chaque matin de marché, l’administrateur arrive avec sa voix bien rodée.
— Comment va le commerce aujourd’hui ? Toujours aussi fructueux ?
Les mots sont les mêmes, une mélodie répétée. Je lui réponds en souriant, tout aussi rituel :
— Sous ce soleil, difficile de se plaindre.

Après deux ou trois échanges, il me tend la plaque, le signe que je suis en règle, que ma place sur cette terre est pour l’instant assurée. Et, comme à chaque fois, il aime reprendre une de mes phrases favorites :
— Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.

Il y a dans sa voix une sorte de fierté, comme s’il savourait la sagesse de ces mots. Mais ce matin, il pousse la conversation plus loin.
— Vous savez, cette phrase me fait toujours penser à Israël, ce carrefour des civilisations. Là-bas, le César de Rome a dû affronter une culture si différente. Leur Dieu n’avait rien à voir avec les mythes de l’Olympe.

Je hoche la tête, ajustant les pommes sur mon étal.
— Israël a toujours été une partie du plan divin. Si la paix ne règne pas au-dessus du ciel de Jérusalem, alors comment pourrait-elle régner sur le monde entier ?

Il acquiesce, un instant songeur, avant de reprendre.
— Les guerres du siècle dernier sont terminées, mais parfois, on entend encore des échos, des bruits lointains d’un autre bout du monde.

Je réponds doucement, mais avec conviction :
— C’est vrai. Mais seule la foi en notre Sauveur nous gardera des grands bouleversements. La paix véritable, elle ne viendra ni des lois de César, ni des accords des hommes. Elle vient d’en haut, et d’en haut seulement.

L’administrateur me sourit, puis continue son tour de la place. Moi, je retourne à mes fruits et légumes, accueillant les passants, écoutant leurs histoires et, parfois, glissant une petite vérité pour ceux qui veulent l’entendre.


The market thrummed, as centuries past,
Yet streamlined now, a rhythm steadfast.
One morning each week, beneath the sky,
Where life’s small rituals never die.

Ladies adorned in festive grace,
With secrets of jars and jams to trace.
Fathers strolled with children near,
Exchanging news with voices clear.

Amid this dance of time’s design,
A young man moved, his step aligned,
Beside him walked a steadfast flame,
Her heart as bright as he could name.

They lingered where the apples gleamed,
Red as dreams the poets dreamed.
For their own lives, and love’s great quest,
They filled their bags, and thought it best.

To plant their roots, to build and weave,
A life where hearts could still believe.
And though the crowd, a flowing stream,
Pursued its own, elusive dream,

It was here, beneath the vaulted skies,
Their journey began with simple ties.
A touch of fruit, a whispered phrase,
A love ignited through the haze.

The market bore its timeless tune,
Of sunlit hours and fading moon.
And in its flow, two souls took flight,
To craft a world, with hope alight.